artistes

hervé di rosa - di rosa magazine 2
  • hervé di rosa - di rosa magazine 2
  • hervé di rosa - di rosa magazine 2
  • hervé di rosa - di rosa magazine 2
  • hervé di rosa - di rosa magazine 2
  • hervé di rosa - di rosa magazine 2

hervé di rosa

dirosa magazine 2

livre d'artiste imprimé en sérigraphie
état neuf / format : 30 x 40 cm
32 pages couleur
couverture souple, agrafée
tirage limité à 600 exemplaires
impression atelier 2A / strasbourg
édition jean seisser - 1986
cet exemplaire est signé par hervé di rosa
 

200,00 €
Quantité
Rupture de stock

Description

Publiés entre 1985 et 1989 - en collaboration avec Jean Seisser -  les 4 premiers numéros de Dirosa Magazine sont emblématiques des premières années de l'oeuvre d'Hervé Di Rosa.
Ils poseront les bases de la Diromythologie et auront une influence considérable sur les jeunes
activistes de la scène underground du début des 90's ( Pakito Bolino, Blanquet, Caroline Sury, Kerozen ... ).

Hervé Di Rosa est né à Sète en 1959. En 1978, il quitte sa ville natale pour Paris, où il s'installe en compagnie de son ami peintre Robert Combas avec qui il a déjà fomenté BATO, une sorte de fanzine fait main (4 numéros en tout, tirés à 100 exemplaires). Di Rosa s'inscrit alors à l'École nationale supérieure des arts décoratifs et réalise ses premières peintures. En juin 1981, le critique d'art Bernard Lamarche-Vadel expose dans son appartement un ensemble de travaux de jeunes artistes qui ont recours à des images non conventionnelles, simples, très colorées, au contenu narratif clairement assumé. Rémi Blanchard, François Boisrond, Robert Combas et Hervé Di Rosa se trouvent réunis pour la première fois : ainsi naît la "Figuration Libre".

Si Hervé di Rosa en est de fait l'un des fondateurs, il préfère rappeler aujourd'hui qu'il est avant tout issu du punk, plutôt que de cette "appellation" un peu trop connotée 80's à son goût. Un mouvement qui au final n'en était pas vraiment un, les principaux intéressés n'ayant jamais écrit de manifeste ou revendiqué quoique ce soit à ce sujet. Enthousiasmé par les publications du groupe Bazooka qu'il a découvert pendant ses études, son objectif est alors de faire de la BD et de voir ses œuvres imprimées dans les magazines. Croyant faire de la bande dessinée, il va faire de la peinture en digérant toute l'imagerie qui l'entoure, de la plus sophistiquée à la plus populaire …Emblématique de cette période, la série des "Di Rosa Magazines" publiée entre 1985 et 1986 aura un impact évident sur l'undergraphisme du début des années 90, citons notamment Pakito Bolino fondateur du Dernier Cri, mais aussi Blanquet, avec qui il partage un univers tentaculaire en perpétuelle mutation. Dès 1993, Hervé di Rosa va entreprendre un tour du monde (visiblement sans fin programmée …) dans le but de nourrir son œuvre de pratiques artistiques issues d'autres cultures que la sienne.

A ce propos, il déclare "découvrir et apprendre, en toute humilité, de nouvelles techniques à travers la richesse créative de ces pays, c'est pour moi la seule direction acceptable aujourd'hui, fatigué que je suis des ronds de jambe et des cerveaux de l'art contemporain occidental". Par la suite, il va théoriser sa pratique artistique par la notion d'Art Modeste et fonder à Sète le MIAM, Musée International d'Art Modeste (2000). Son œuvre est aujourd'hui exposée dans le monde entier au sein des galeries et institutions les plus prestigieuses et son influence sur la scène française est plus que jamais d'actualité; en témoignent les expositions programmées en 2012 au Musée des Beaux Arts d'Angoulême et à la Villa Tamaris de la Seyne sur Mer, ou son implication via la galerie Arts Factory autour de projets éditoriaux tels que Frédéric Magazine et la collection Dans la marge.

crédit photo : renaud monfourny

+ / -

Vous aimerez aussi