à propos
winshluss
3 Références
Winshluss est né en 1970. Il publie ses premiers travaux dans le fanzine "Les aventures de Miguel" en 1995, avant de figurer régulièrement au générique des revues Jade, Ferraille et Hôpital Brut dès 1997. Deux ans plus tard, Les Requins Marteaux vont éditer "Super Negra" dans lequel ce jeune auteur pose déjà les jalons d’un style graphique très personnel où son trait acéré - lorgnant brillamment du côté de Vuillemin - souligne la noirceur d’un propos souvent corrosif et cynique. À partir de 1999, Winshluss se retrouve parallèlement au catalogue de l’Association. Il participe au collectif "Comix 2000" et à la revue Lapin en collaboration avec Cizo.
"Pat Boon" paraît ainsi dans la collection Mimolette, puis, en 2001, "Welcome To The Death Club" chez les montpelliérains de Six-Pieds-Sous-Terre. Les Requins Marteaux ne sont pas en reste et proposent la même année "Monsieur Ferraille", un ouvrage iconoclaste dans lequel Cizo et lui s’en donnent à cœur joie, parodiant à tout crin l’univers des cartoons américains des années 50 et le capitalisme triomphant. Dans le même esprit, ils apporteront leur humour décalé et irrévérencieux au Supermarché et au Musée Ferraille, deux expositions produites par les Requins Marteaux, présentées dans le cadre du festival d’Angoulême en 2002 et 2003. L’année 2004 voit la parution de "Smart Monkey" aux Éditions Cornélius. Il frappe à nouveau en 2006 et 2007, en co-signant avec Cizo deux albums de "Wizz & Buzz" publiés aux éditions Delcourt.
En parallèle, Winshluss entreprend avec succès une carrière de réalisateur avec notamment les courts métrages "Raging Blues" et "Oh boy what’s nice legs" (toujours en binôme avec Cizo) et les longs métrages "Persepolis" (2007) et "Poulet aux Prunes" (2011) - signés de son vrai nom Vincent Parronnaud et co-réalisés avec Marjane Satrapi. Il remporte le fauve d'or du meilleur Album lors du Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême en 2009 pour le somptueux "Pinocchio", toujours édité par les Requins Marteaux.
crédit photo : d.r.